Télématin
C’est un monde - Planète foot
- Vie pratique
- 30 min 58 s
- indisponible
- tous publics
Chroniqueur : Thierry Beccaro
Coupe du Monde de la FIFA Russie 2018 oblige, le ballon rond est à l’honneur. Quelle place occupe le football dans les autres pays ? Combien y a-t-il d’inscrits dans les clubs étrangers ? Qui sont les futures stars de la « planète foot » ? C’est ce que nous verrons en Chine, en Inde, en Égypte, puis en Italie ! Quatre pays qui n’ont pas forcément été retenus pour ce mondial mais qui ont du talent à revendre !
- Arnauld Miguet nous dit que la Chine a dépensé 380 millions d'euros sur le marché des transferts cet hiver. Un record. Après avoir pris des parts dans les plus grands groupes industriels du monde, racheté certains des plus prestigieux studios hollywoodiens, voilà que la Chine s’attaque au monde du foot avec un appétit d’ogre. Pourquoi ? Parce que le Président Xi Jinping, grand fan de foot, en a fait une affaire personnelle. Depuis un an, le football a été érigé en priorité nationale. La pratique a été rendue obligatoire à l'école, 70000 terrains doivent être construits dans le pays et les clubs du championnat dépensent sans compter pour s'offrir des stars occidentales. L’objectif est double : la Chine doit devenir une superpuissance du ballon rond et le football doit ainsi servir de relais au nationalisme chinois.
- Nicolas Bertrand nous rapporte qu’en matière de foot en Inde, ils ont tout essayé : faire venir des stars internationales (dont Robert Pires, Nicolas Anelka ou David Trezeguet), investir des millions dans des stades ou des retransmissions télévisées,... mais rien n'y fait. Le football, ça ne marche pas en Inde ! Pourtant dans un pays d'un milliard trois cents millions d'habitants, les promoteurs du football pensaient qu'il y avait de la place pour ce "nouveau" sport. C'est un échec. Car ici, il n'y en a que pour le cricket!!! C’est le sport roi, il est partout, dans les cours de récré, à la une des magazines people, dans les publicités. Il n'y en a que pour lui. Ceux qui aiment vraiment le foot se retrouvent le week-end dans des cafés pour regarder les équipes anglaises à la télévision. Ils sont déçus que le sport le plus répandu sur la planète soit absent, ou presque, dans le deuxième pays le plus peuplé du monde.
- Claire Colnet que nous rejoignons en Italie, pour nous faire découvrir le club italien du Liberi Nantes, une équipe composée uniquement de réfugiés. Elle existe depuis 2007 et est constituée de jeunes hommes ayant fui l'Afrique. Ils essayent de se reconstruire en Italie… et c’est aussi grâce au ballon, un langage universel !
- Un reportage de Sylvain Lepetit qui nous fait découvrir Mohamed Salah, devenu en moins d’un an une légende du football mondial. Meilleur buteur d'Angleterre et finaliste de la Ligue des Champions avec son club de Liverpool, élu joueur africain de l'année et star annoncée de la Coupe du Monde, rien ne semble pouvoir arrêter l'attaquant égyptien. Les ultras de Liverpool n'ont que son nom à la bouche et ils ont même inventé un chant pour dire qu'avec Salah, ils veulent se convertir à l'islam. Mais cette frénésie n'est rien à côté des passions qu'il déchaine dans son Égypte natale où le football est le sport national. A 27 ans, le « Pharaon » est considéré comme un Dieu vivant et ses photos sont partout. La success story de l'enfant du pays redonne joie et espoir à ses concitoyens plongés dans la sinistrose par les crises politiques et économiques à répétition. Mohamed Salah assume pleinement son rôle d'icône. Il intervient régulièrement sur les réseaux sociaux pour dire tout son amour du pays. Et n'hésite pas à mettre la main au portefeuille pour financer des hôpitaux, des footballeurs vétérans privés de retraite ou des jeunes couples n'ayant pas les fonds pour se marier... Il a aussi beaucoup aidé au développement de son village natal, Basyoun, une bourgade pauvre du Delta du Nil. Et l'école communale porte déjà son nom.
- Grégoire Tournon met à l’honneur la pratique et la passion du football en France.
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