C à dire
S12 : Liberté, égalité... et la fraternité alors ?
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Selon le deuxième baromètre de la Fraternité, réalisé par OpinionWay pour le Labo de la fraternité et publié aujourd'hui dans Le Parisien, les Français ne sont aujourd'hui que 46 % à agir, organiser des actions ou collaborer à un projet avec des individus de générations différentes de la leur, 40 % avec des interlocuteurs issus de milieux sociaux différents et 36 % avec des personnes de couleur de peau différentes.
« Une fois que l'on a fait ce constat, il faut agir, affirme Abdennous Bidar. On se crée des occasions, on se crée du temps en essayant de se consacrer à quelque chose qui a du sens. Cela veut dire discuter de temps en temps avec le voisin avec lequel on n’avait jamais pris le temps de parler par exemple. Ce sont des choses très simples. L'idée c'est qu'il y ait petit à petit quelque chose qui transforme notre quotidien ».
« Les belles déclarations théoriques, les frontons, c'est formidable, mais la fraternité c'est quelque chose qui se vit, qui se met en œuvre ».
Abdennour Bidar, le président de l’association Fraternité générale, ce mouvement qui promeut la fraternité à travers des actions culturelles, pédagogiques et citoyennes partout en France, a encouragé les citoyens et les politiques à agir pour que la fraternité « devienne notre pain quotidien en créant là où l'on vit, là où l'on travaille, des petits écosystèmes de fraternité ».
L'association demandé aux politiques d'instituer tous les ans une fête de la fraternité, comme il y a déjà une fête de la musique. « L'objectif est de mettre à la place davantage de justice et de partage », indique Abdennour Bidar. Demain soir, l'association organise des « dîners en couleurs » dans une dizaine de villes de France.
Abdennour Bidar, président de l’association Fraternité générale est l'invité de C à dire.
Présenté par : Mélanie Taravant