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Édouard Philippe : premières fausses notes
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Face aux députés qui auraient tendance à « la jouer perso », le Premier ministre Édouard Philippe entend resserrer les rangs. « Il faut jouer davantage collectif et faire preuve de solidarité entre nous », a-t-il rappelé aux élus LREM lors d’une réunion à l’Assemblée nationale. Les initiatives de certains députés se sont en effet multipliées, certains allant jusqu’à critiquer le gouvernement devant les médias. Ce rappel à l’ordre concerne notamment Matthieu Orphelin, qui avait déposé un amendement pour inscrire l’interdiction du glyphosate dans la loi d’ici à 2021. Le président de l’Assemblée nationale, François de Rugy, a quant à lui reproché le rythme de travail effréné dans l’hémicycle, souhaitant mettre en place un ordre du jour « plus raisonnable et plus organisé ». Trop technocrate, trop à droite, pas assez à l’écoute : les députés marcheurs semblent avoir du mal à se retrouver dans la ligne directive d’Édouard Philippe.
À Toulouse, le Premier ministre tente également de renouer avec le territoire. Pour la troisième fois, Édouard Philippe a délocalisé Matignon pour mieux comprendre les problématiques des villes de province. Quartiers populaires, emplois et développement économique étaient au menu de ce séjour de trois jours en Haute-Garonne qui touche à sa fin. L’objectif : prendre en compte la réalité d’un territoire différent de la capitale et favoriser le dialogue entre le gouvernement et les localités. L’occasion également pour le Premier ministre de préparer les élections municipales en affichant sa proximité avec le maire LR de Toulouse, Jean-Luc Moudenc. Un premier pas vers une alliance en 2020 ?
Pendant ce temps-là chez Les Républicains, Laurent Wauquiez a délaissé les médias pour se rendre en Irak. Une visite incongrue qui suscite de nombreuses interrogations sur la stratégie de communication du parti, ébranlé par la diffusion d’un tract pour le Printemps des Républicains. « Pour que la France reste la France » : un slogan jugé trop proche de l’extrême-droite qui ne passe pas pour de nombreux élus LR. Alors que Laurent Wauquiez peine à s’imposer au sein de son parti, six mois après son élection, Valérie Pécresse profite de la tourmente pour le concurrencer. Si le patron du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau reproche un manque de loyauté dans sa démarche, Valérie Pécresse rétorque en se disant « dans la proposition » et non « dans l’opposition ».
Édouard Philippe parviendra-t-il à maintenir la cohésion au sein du parti LREM ? Face à la colère des députés, la fronde menace-t-elle le gouvernement ? À droite, quelle direction veut donner Laurent Wauquiez aux Républicains ?
Invités :
- Olivier Beaumont, journaliste politique au Parisien-Aujourd’hui en France
- Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l’institut de sondages IFOP
- Cécile Cornudet, éditorialiste politique aux Echos
- Claude Weil, éditorialiste politique à Nice-Matin / Var-Matin
Présenté par : Caroline Roux, Bruce Toussaint
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