Les témoins d'outre-mer
S5 : La Réunion : la culture du thé
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Nella Bipat et ses chroniqueurs vous emmènent dans les territoires d’Outre-mer. Au programme de cette émission :
Saint-Pierre-et-Miquelon : la table de Miquelon
Miquelon Langlade, six cents habitants, une commune où tous les restaurants, figés par le froid, ferment leurs portes pendant l’hiver. Tous ? Non. Une table irréductible reste ouverte pendant cette période glaciale, la seule de l’île.
Hervé Rioult est le chef de The Mayou'naise. Après avoir fait ses armes en région parisienne, il a fait le pari de s’installer à Miquelon il y a une vingtaine d’année.
L’île est très dépendante des produits extérieurs, notamment venus du Canada. L’hiver, il n’y en a quasiment pas. Alors, pour Hervé, c’est la débrouille...
La Réunion : la culture du thé
La Réunion est le seul territoire français où l’on produit du thé. Cette exception est l’œuvre de Johny Guichard qui récolte du thé au cœur d’une forêt de théier, à 1100m d’altitude, dans le village de Grand Coude dans le Sud.
Johny produit essentiellement du thé blanc haut de gamme (qui lui-même est très fin) et ce qui va donner la finesse du thé, sa qualité, c’est le terroir. Le sol est très acide à La Réunion et le village de Grand Coude est le plus proche du volcan.
Le thé a été introduit au milieu des années 50 à La Réunion. Une décennie plus tard, les plantations sont laissées à l’abandon. En 2005, Johny et sa femme décident de relancer la filière, en créant une exploitation agricole certifiée bio.
Destins : Raymond Barre
Raymond Barre est né en 1924, à La Réunion, dans une famille que l’on dit de « gros blancs », à Saint-Denis, qui sont installés depuis longtemps.
Le père, Raymond Barre, est négociant, la mère, Charlotte de Ramond, héritière d’une grande famille. A quatre ans, son père est impliqué dans une affaire frauduleuse. La famille refuse qu’il revoit son père. Il sera élevé dans une grande case créole de Saint-Denis. Elève brillant, Raymond Barre entre à la faculté de droit de La Réunion, mais rêve de faire médecine. Démobilisé en 46, il rejoint Paris et devient en quelques années le « meilleur économiste de France », comme l’appelait Valéry Giscard D’estaing. Il réussit l’agrégation de Droit et de sciences économiques et devient professeur d’université. En 1976, il devient ministre dans le gouvernement de Jacques Chirac. Et même Premier ministre. Il devient le « Père la rigueur ».
Guadeloupe : l’association île du monde
Simone Tortoriello est un anthropologue et sociologue italien de l’association île du monde. Depuis huit ans, celle-ci recense et archive le patrimoine immatériel des communautés qu’elle rencontre, avant leur disparition.
De passage en Guadeloupe, ces enquêteurs ont immortalisé un atelier de danse Gwo ka, observé des bœufs tirants de Marie-Galante et assisté à une préparation de kassav. Une démarche de valorisation et de connaissance des pratiques culturelles.
Annecy : il a le style
« Je suis arrivé sur les pistes de ski parce qu’on habitait aux Antilles et mes parents aimaient beaucoup la montagne et la station de La Clusaz. En 1998, ils ont décidé de venir habiter ici. » Sur les pistes de la station on l’appelle J-L, skieur freestyle est devenu moniteur, Jean-Laurent Ratchel a découvert la neige à dix ans : un coup de foudre.
Recette : soupe carotte-ananas et chips de canard
Présenté par : Nella Bipat