
Encore classique et presque mozartien de facture, mais renfermant dans son Largo l'une des plus sublimes inspirations mélod iques de la première période de Beethoven, le "Concerto n°1", de Beethoven, allie virtuosité et équilibre de structure. Le concert se clôt par la "Symphonie n°5", de Chostakovitch, déroulant la grande palette du maître russe : atmosphères acides, tendues à l'extrême, violentes sonneries de cuivres, citations ironiques de motifs rustiques et populaires, chorals amples et déchirants, le tout servi par une confondante imagination sonore.