Télématin
Musiques - Génies instrumentistes
- Info & société
- 5 min 20 s
- indisponible
- tous publics
Chroniqueur : Alex Jaffray
Un homme-orchestre, un quatuor jazz qui prend son temps, un pianiste contemplatif. Voici trois albums qui font la part belle à l’instrument.
- Jacob Collier, l’homme-orchestre
Commençons par le plus jeune. Jacob Collier, chouchou de Quincy Jones, 24 ans, deux Grammy Awards pour son premier album « In My Room » (2016). Multi-instrumentiste de génie, il maîtrise tous les outils technologiques permettant de se transformer, en studio comme sur scène sur scène, en homme-orchestre et en chœur polyphonique.
Jacob Collier maîtrise comme personne les harmonies vocales, propose des accords et des rythmes inédits. Il sort le deuxième volume d’un ambitieux quadruple album nommé « Djesse », avec des reprises et des compos originales. Son chemin promet d’être incandescent.
(Attention : disponible en digital uniquement !)
https://youtu.be/Ra77qWfXv1c?t=127
- « Slow », hymne à la lenteur
Après la profusion d’instruments, passons à une musique beaucoup plus minimaliste dont le nom de l’album annonce le propos, « Slow ».
Loin de toute performance, ce quatuor français emmené par le trompettiste Yoann Loustalot et le pianiste Julien Touéry, amène la musique tout en douceur. Des notes de trompette tenues longuement, des arpèges de piano, quelques ponctuations de tambours, une contrebasse qui bourdonne. Le temps d’écouter vraiment les instruments. Une ode à la lenteur qui ne sent jamais l’ennui.
https://www.youtube.com/watch?v=HXR5AZ1Bmrs&feature=youtu.be&t=16
- Martin Kohlstedt
Terminons par un jeune pianiste allemand, Martin Kohlstedt. Des compositions contemplatives entre Michael Nyman et Nils Frahm. Il est accompagné du chœur du Gewandhaus de Leipzig.
https://www.youtube.com/watch?v=qSQNtjubtEQ&feature=youtu.be&t=12
Présenté par : Laurent Bignolas