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Recrudescence du Parvovirus B19 : un danger pour les bébés et femmes enceintes

Ce lundi 22 avril 2024, Santé publique France publie un rapport alertant sur une épidémie en augmentation et ayant provoqué le décès de cinq bébés depuis le début de l’année 2024 : le Parvovirus B19.

Également appelé « syndrome des joues giflées » ou « cinquième maladie », le Parvovirus B19 peut être dangereux. Afin de pouvoir le traiter au mieux et à temps, il est essentiel de comprendre et reconnaitre les symptômes, ainsi que le mécanisme de transmission.

Une éruption cutanée

Premièrement, le Parovirus B19 est strictement humain. S’il passe souvent inaperçu chez l’adulte (asymptomatique), il peut parfois se manifester par des douleurs articulaires, surtout chez les femmes âgées de 20 à 40 ans. 

Chez l’enfant, et particulièrement le nourrisson, certains symptômes peuvent alerter sur la contamination. Ils apparaissent entre 4 et 14 jours sous forme de fièvre, de maux de tête, une fatigue intense et enfin, une irruption cutanée sur les joues, semblables à la rougeole ou la varicelle. Il n’existe pas de traitement spécifique (sauf en cas de complications). 

Des profils « à risque »

Le virus, qui se transmet principalement par voie respiratoire, peut être particulièrement néfaste pour les femmes enceintes, entrainant une augmentation des interruptions naturelles de grossesse (fausse couche), ainsi qu’une accumulation anormale de liquides dans le corps du fœtus (anasarque foeto-placentaire). Selon Santé publique France, la présence du virus a été observé dans le liquide amniotique de certaines femmes enceintes, entrainant la mort du fœtus et parfois même du nourrisson. 

L’association requiert également la vigilance des personnes immunodéprimées ou souffrant d’anémie hémolytique chronique. 

Que faire en cas de doute ?

L’agence sanitaire recommande vivement aux femmes enceintes de rester attentives et de consulter « un service spécifique en cas de diminution de mouvements actifs fœtaux ». En somme, la seule façon de vérifier ou non la présence du virus reste la prise de sang et la surveillance médicale. Un suivi de trois mois peut alors être mis en place.

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